Conseils de prévoyance pour la famille
Vous fondez une famille ? Pensez à l’avenir et constituez une prévoyance pour vos enfants dès leur plus jeune âge. Conseils pour n’oublier rien d’essentiel.
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14.06.2024
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iStock / AnnaNahabed
1. L’assurance maladie pour votre enfant
L’assurance maladie est également obligatoire pour les bébés. Vous devez affilier votre enfant à l’assurance de base au plus tard trois mois après sa naissance.
Vous avez même la possibilité de le faire avant sa naissance. Après l’accouchement, vous n’avez plus qu’à communiquer le nom et la date de naissance à l’assurance. L’avantage : avant la naissance, vous pouvez souscrire certaines assurances complémentaires sans examen de santé.
Autre règle qui s’applique également aux enfants : l’assureur peut être choisi librement. Dans la plupart des cas, vous pouvez changer de caisse maladie chaque année. Comparer les caisses maladie est également intéressant pour les enfants. En effet, même si les prestations de l’assurance de base sont identiques, les primes varient parfois considérablement.
2. Assurance invalidité pour enfants : une précaution en cas de coup dur
L’invalidité d’un enfant peut entraîner des coûts très élevés. Parmi les prestations de l’assurance invalidité pour les enfants et les jeunes, on trouve notamment les suivantes :
mesures médicales
mesures de réadaptation professionnelle
allocations pour impotent
moyens auxiliaires
Il se peut toutefois que ces prestations ne couvrent pas les frais réellement encourus. Souscrire une assurance invalidité pour enfant peut donc être judicieux. Penchez-vous sur la question avant la naissance de votre enfant. Veillez à ce que l’assurance couvre également les conséquences de l’invalidité due à la maladie et pas seulement les conséquences d’un accident.
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3. Réduisez au minimum vos lacunes de prévoyance
Passer à une activité à temps partiel a des répercussions directes sur votre prévoyance vieillesse professionnelle. Avec un emploi à temps partiel, l’avoir de vieillesse diminue, et la retraite aussi.
Mais vous pouvez réduire cette lacune en réalisant par exemple un rachat dans une caisse de pension ou le pilier 3a. Le 3e pilier vous permet également de vous assurer contre l’incapacité de gain et le décès. Les rachats dans une caisse de pension et les versements dans le pilier 3a sont déductibles des impôts.
Si vous avez déjà versé des cotisations à la caisse de pension, vous devez placer l’argent sur un compte de libre passage en cas de congé sabbatique. Vous pourrez toucher à cet argent lorsque vous atteindrez l’âge de la retraite.
Sur le plan de la prévoyance vieillesse, le retour à la vie professionnelle est intéressant. Le capital de libre passage disponible est alors versé à la caisse de pension du nouvel employeur.
4. Prévoyance vieillesse avec allocation de maternité
Vous êtes salariée au moment de la naissance ? Dans ce cas, le congé maternité n’a aucune incidence sur votre prévoyance professionnelle. Vous percevez une compensation salariale par l’intermédiaire de l’allocation de maternité du régime des allocations pour perte de gain (APG).
Pendant le congé maternité, vous restez affiliée au deuxième pilier et continuez à verser des cotisations à la caisse de pension.
Bon à savoir : les pères ont droit à deux semaines de congé paternité payé dans les six mois suivant la naissance, financé lui aussi par le régime des allocations pour perte de gain.
Ce qu’il faut savoir si vous prolongez votre congé maternité
Vous prolongez votre absence par un congé sans solde voire démissionnez ? Dans ce cas, déclarez votre inactivité à votre caisse de compensation. Elle déterminera ensuite le montant de vos cotisations en fonction de votre situation financière. Cela vous permet de continuer à cotiser à l’AVS et d’éviter une lacune de cotisation.
Vérifiez si vous pouvez conserver votre affiliation à la caisse de pension de votre employeur pendant votre congé sans solde. Si tel était le cas, vous pourriez continuer à bénéficier de la couverture des risques.
Important : sans revenus, vous ne pouvez pas verser de cotisations dans le pilier 3a.
5. Mettez votre famille à l’abri des imprévus
Une famille implique des changements dans la répartition du travail. Souvent, un parent réduit son temps de travail ou cesse complètement son activité. Par conséquent, constituez-vous une prévoyance en cas d’incapacité de gain ou de décès du parent qui exerce une activité lucrative.
Pour les couples mariés et les couples enregistrés, les partenaires survivants sont automatiquement couverts. Les époux survivants perçoivent éventuellement une rente de survivant.
Les enfants perçoivent une rente d’orphelin. Ils perçoivent par ailleurs des prestations de la caisse de pension de la personne défunte. Ces prestations sont versées sous forme de rente ou de capital unique.
Bon à savoir : les conditions relatives à la pension de survivants sont plus strictes pour les hommes que pour les femmes.
Pour les couples non mariés, il n’y a pas de rente de survivant de l’AVS. En revanche, les enfants hors mariage sont sur un pied d’égalité avec les enfants nés hors mariage. Autrement dit, ils perçoivent une rente d’orphelin.
Les caisses de pension décident elles-mêmes si elles de verser ou non des prestations aux couples en concubinage. Si tel est le cas, la prise en compte de votre concubine ou concubin est envisageable. Renseignez-vous auprès de votre caisse de pension sur les possibilités.
Faites le point le plus tôt possible sur les besoins financiers de la famille. Vérifiez comment le couvrir dans le pire des cas. Mais gardez à l’esprit que les changements de situation ont souvent des conséquences financières. Exemple : vous devez payer une garde d’enfants après le décès de l’un de vos parents.
Les familles monoparentales ont intérêt à élaborer un plan d’épargne prévoyance détaillé. En effet, en tant que parent seul·e, vous devriez parer à toute éventualité.
Un plan de prévoyance définit le type d’investissement nécessaire et son montant. Il tient également compte des risques comme l’invalidité ou le décès.
Conseil en prévoyance pour les familles
Quelle que soit votre situation, la prévoyance vieillesse est un sujet complexe. Bien souvent, le temps manque pour en examiner tous les détails. Des spécialistes peuvent vous aider à mettre au point le plan de prévoyance adapté.
Cet article a été créé pour la première fois le 24.09.2020