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Par Felix Schneuwly
05.01.2021
Photo : iStock / cookelma
Vous avez une urgence médicale et vous ne pouvez vous faire transporter ni en voiture, ni en transports en commun ? Si vous appelez le numéro d’urgence 144 pour une ambulance, l’assurance de base couvre vos frais de transport.
La totalité des réponses concerne les personnes assurées contre les accidents via leur caisse maladie ainsi que les transports en cas de maladie.
En cas d’urgence, chaque seconde compte. Les secours permettent le transport rapide des patients vers l’hôpital le plus proche. Le coût de ce service varie fortement d’un canton à l’autre : l’intervention des secours pour un infarctus, par exemple, est plus coûteuse dans le canton de Saint-Gall qu’en Argovie, relatait la télévision suisse. Dans ce cas, la facture oscille entre 900 et 2100 francs.
Lorsque l’on bénéficie d’une assurance accidents par l’intermédiaire de son employeur ou contractée auprès d’un assureur privé, les frais de transport sont pris en charge par cette assurance dans leur intégralité. Par contre, en cas de maladie ou de couverture accidents via une caisse maladie, le transport peut vite coûter cher.
L’assurance de base participe aux coûts lorsque le transport est nécessaire pour des raisons médicales. Elle ne paie rien lorsqu’on peut raisonnablement transporter le patient en véhicule privé ou en transports en commun.
L’assurance de base paie la moitié des coûts, jusqu’à concurrence d’un certain plafond. Lorsque la vie du patient est en péril et qu’une opération de sauvetage s’avère nécessaire, la limite est fixée à 5000 francs par année civile (coûts de sauvetage). Si le patient n’est pas en danger de mort, mais qu’un transport en ambulance est nécessaire pour des raisons médicales, l’assurance de base prend en charge 500 francs maximum par année civile (frais de transport).
Dans des cas exceptionnels uniquement. Quand le déplacement du patient en voiture ou en transports en commun est impossible pour des raisons médicales, l’assurance de base prend en charge 50 % des coûts, jusqu’à concurrence de 500 francs par année civile. Important : le transport doit se faire par un moyen de locomotion répondant aux exigences médicales. Il est conseillé de vérifier ce point au préalable avec son assurance maladie.
Oui. Certaines assurances complémentaires garantissent une couverture plus élevée. Quelques-unes sont même illimitées et prennent en charge les frais de transport et de sauvetage dans leur intégralité. À vous d’estimer la limite de couverture adaptée à votre situation.
Trouver la complémentaire optimaleL’assurance de base contribue aux frais de transport, à l’étranger comme en Suisse, aux mêmes conditions. Par contre, il en va autrement des frais de sauvetage, qu’elle ne prend pas en charge. Une assurance complémentaire s’avère là encore utile : le transport et le sauvetage hors de Suisse peuvent vite se chiffrer à des milliers, voire des dizaines de milliers de francs. Il est donc essentiel de faire le point sur son assurance accidents avant de partir à l’étranger, afin de vérifier que l’on dispose de garanties suffisantes.
La Rega n’est pas une assurance. De plus, la carte de titulaire ne donne pas droit aux secours : la Rega peut venir en aide à ses donateurs, mais elle n’y est pas tenue. Elle peut décharger ses donateurs des frais de rapatriement lorsque les assurances ou autres tiers ne sont pas tenus de les prendre en charge et ne remboursent pas ou seulement partiellement les coûts de l’intervention. Cette règle s’applique tant aux rapatriements par l’un des jets Rega que par un avion de ligne. En outre, la Rega ne prend pas en charge les soins d’urgence à l’étranger. Pour souscrire ce type de couverture, il convient de s’adresser à son assurance (de base ou complémentaire) ou à une assurance maladie pour l’étranger.
Lorsqu’un patient est transféré d’un hôpital à un autre pour les besoins de son traitement et par nécessité médicale, les coûts sont entièrement pris en charge par l’assurance de base. Le transfert fait en effet partie des soins stationnaires.
À partir du moment où l’ambulance arrive sur les lieux avec son équipe, cela engendre des frais. De manière générale, c’est le patient, ou son assurance, qui paie. La personne qui appelle les secours n’a pas de frais, sauf en cas d’appel abusif.
La totalité des réponses concerne les personnes assurées contre les accidents via leur caisse maladie ainsi que les transports en cas de maladie.
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