Capteur d’activité et podomètre : la caisse maladie vous récompense

Les accessoires électroniques pour le fitness ont le vent en poupe. Les capteurs d’activité en font partie. Ils mesurent des valeurs telles que le rythme cardiaque, le nombre de pas effectués ou la durée du sommeil. Ces accessoires sont disponibles sous forme de bracelets avec affichage, mais aussi de montres de sport ou de montres connectées. Les smartphones proposent eux aussi ce type de fonctions. Mais quels sont les avantages de ces mesures et quel rôle jouent-elles pour les caisses maladie ?

Capteur d’activité : quels avantages ?

Vous souhaitez faire 10 000 pas par jour ou trouver un meilleur rythme de sommeil ? Un capteur d’activité physique peut être un allié pour adopter ou conserver une bonne hygiène de vie. Il vous incite à pratiquer une activité physique et vous motive à atteindre vos objectifs en matière de santé.

Vous avez besoin d’une dose de motivation supplémentaire ? Voici une liste des meilleures applications en matière de santé.

Outre les bénéfices pour la santé, le capteur d’activité vous donne droit à des avantages financiers. En effet, plusieurs caisses maladie récompensent l’utilisation de bracelets de fitness et d’applications de santé par des crédits ou des bons. Il vous suffit d’associer les mesures de votre capteur d’activité, de votre montre de sport, de votre montre connectée ou de votre smartphone à l’application correspondante de la caisse d’assurance maladie. La gratification est généralement versée dans le cadre d’un programme de bonus associé à l’assurance complémentaire.

Quels sont les programmes de bonus proposés par les caisses maladie ?

CSS myStep

CSS récompense ses assurés avec myStep pour le nombre de pas effectués. À raison de 7500 pas par jour, le rabais est de 20 centimes ; à partir de 10 000 pas, c’est 40 centimes, la somme reversée étant plafonnée à 146 francs par an. Pour participer au programme myStep, les personnes assurées doivent être équipées d’un podomètre reconnu par la caisse maladie, être enregistrées sur le portail clients myCSS et disposer du compte santé, qui fait partie intégrante de diverses assurances complémentaires. Le crédit « pas » est versé via ce compte.

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CSS active365

L’application CSS active365 est une plateforme de santé virtuelle avec des vidéos, des quiz et des conseils axés sur un mode de vie sain. Les utilisateurs et utilisatrices collectent des activePoints grâce aux activités suivies, une participation à des défis, un engagement social ou des activités en relation avec la prévoyance santé. L’application est disponible pour toute personne équipée d’un smartphone, qu’elle soit ou non assurée chez CSS. Les bénéficiaires d’une complémentaire CSS peuvent faire valoir les activePoints collectés sur le portail de prime enjoy365, se faire payer les points ou en faire don.

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Helsana+

L’app Helsana+ vous permet de gagner des points Plus en contrepartie d’activités enregistrées, de la participation à des challenges ou des activités en relation avec la prévoyance santé. La fidélité aussi est récompensée. L’app est disponible en trois versions distinctes :

• Version démo pour les non-clients : 3000 points Plus par an maximum

• Version de base pour les clients Helsana avec assurance de base : 7500 points Plus par an maximum

• Version complète pour les clients Helsana ayant au moins une assurance complémentaire: 30 000 points Plus par an maximum.

Les utilisatrices et utilisateurs des versions de base et complète peuvent convertir leurs points Plus en versements en espèces, en bons ou en dons à la Croix-Rouge suisse ou à la Fondation Theodora.

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Sanitas ActiveApp

L’appli Active de Sanitasvous incite à bouger davantage et à adopter une alimentation équilibrée. Pour chaque objectif quotidien atteint, vous obtenez un écu. Activités prises en compte : nombre de pas, natation, vélo et enregistrement Sports Check-in parmi les offres sportives proposées, par exemple au centre de fitness ou au studio de yoga. L’objectif quotidien s’adapte à votre niveau d’activité et augmente légèrement, de manière progressive. Tout le monde peut utiliser l’appli, mais seules les personnes assurées chez Sanitas peuvent échanger les écus collectés contre des bons d’entreprises partenaires.

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Swica BENEVITA

Les utilisateurs et utilisatrices de l’application BENEVITA de Swica reçoivent des récompenses lorsqu’ils relèvent des challenges dans les domaines suivants : exercice, nutrition et bien-être. Exemples de challenges : quiz ou « tracking ». Plus vous gagnez de récompenses, plus votre « niveau » augmente. Les personnes non assurées chez Swica ou les titulaires de l’assurance de base peuvent également utiliser l’application. Seules les personnes titulaires d’une complémentaire bénéficient de remises sur les primes ou de bons d’achat en ligne, en fonction du niveau atteint lors des défis.

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Visana myPoints

Visana myPoints vous récompense pour le nombre de pas effectués et le nombre de calories brûlées. Le nombre de pas effectués et le nombre de calories brûlées sont récompensés selon trois niveaux de performance croissants. Votre fidélité (la recommandation de nouveaux clients, par exemple) vous permet également de collecter des points. Pour bénéficier du programme de bonus myPoints, vous devez disposer d’une assurance complémentaire chez Visana. En guise de récompense pour vos activités, vous recevrez jusqu’à 120 francs par an. Le montant est versé directement sur votre compte.

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Qui transmet les données concernant sa santé ?

Selon une étude représentative de Comparis, 9 % des personnes interrogées livrent d’ores et déjà ce type de données à leur assurance. Un quart des participants et participantes estiment que l’utilisation des données par l’assureur est acceptable en échange d’une contrepartie. Ainsi, 5 % se contenteraient d’une rémunération de 5 francs par mois, tandis que 12 % exigeraient au moins 10 francs pour la transmission de leurs données. 19 % divulgueraient leurs données à partir de 20 francs. Enfin, 34 % des personnes assurées se disent prêtes à mettre leurs données à disposition moyennant une rétribution de 50 francs par mois.

Les 50-65 ans sont très réfractaires à cette idée : 46 % des personnes de cette tranche d’âge refusent la transmission des données. En comparaison, les 30-49 ans sont à peine 25 % et les moins de 30 ans seulement 17 % à partager cet avis.